Boire à la fontaine
Jadis Bernadette creusa la terre sur la parole de la Dame qui lui était apparue, elle s’était passé cette eau si boueuse au départ sur le visage.
Mais l’eau était devenue limpide.
Aujourd’hui le pèlerin se rend aux fontaines,
Et comprend que cette eau si étroitement liée à la foi peut guérir : les cœurs.
Se baigner aux piscines
C’est de l’eau de la fontaine que sont remplis les bassins de pierre, que l’on nomme les piscines.
Mais qui sait le secret de cette eau qui touche les corps et les cœurs ? C’est comme une prière que le corps dit en un geste d’abandon total .
Parole de Dieu :
« Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur »
Allumer un cierge
A Lourdes la conversion peut venir d’un cierge
à la 17ème apparition Bernadette prie avec un cierge et le cierge se consume dans les mains de Bernadette sans la brûler. Ceux qui étaient avec elle en furent témoins.
Aujourd’hui nous sommes nombreux à nous attarder volontiers pour prier en contemplant la lumière de milliers de cierges qui brulent de jour et de nuit.Ils sont la trace de la prière de tant de gens qui ont apporté avec le poids souvent immense des intentions de beaucoup d’autres, la clarté des cierges dans la nuit semble effleurer le ciel, ainsi c’est se prolonge notre prière.
La parole de Dieu :
« le Seigneur est ma lumière et mon salut de qui aurai- je crainte »
Procession mariale
A la tombée de la nuit nous sommes des milliers à marcher en procession , avec le cierge que nous tenons à la main durant cette procession . La lumière éclaire doucement les visages tandis que le cœur chante Marie.
Le ciel et la terre semblent se rejoindre dans la beauté des visages illuminés par la lumière et la prière.
Procession eucharistique
La procession eucharistique est un chemin de grâces. On y acclame notre Seigneur.
Nous traversons les sanctuaires en priant pour se terminer à la basilique Pie X pour un temps de silence t d’adoration puis la bénédiction de tous.
La parole de Dieu :
« J’ai vu une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues »
Le chapelet
La prière était au cœur de la vie de Bernadette.
Bernadette à la grotte priait en contemplant dans le silence et en égrenant son chapelet.
Le chapelet est la prière du pauvre.
Il a été la prière de Bernadette.
Tout juste quelques mots répétés à l’infini.
Aujourd’hui à Lourdes comme en d’autres lieux nous murmurons ces mots comme on égrène la vie comme on se confie à Marie, comme on lui confie
Ceux que nous aimons et la terre entière
Photo : https://www.prierlechapelet.com/
La prière spontanée
A Lourdes tous les lieux sont propices à la prière
spontanée, celle qui jaillit du cœur.
Sacrement de l’eucharistie
Bernadette désirait par-dessus tout faire sa première communion, ce désir de recevoir Jésus dans l’hostie lui procurait une immense joie.
Le pèlerin se nourrit de la parole de Dieu, qu’il reçoit dans un cœur renouvelé , libre.
L’eucharistie célébrée nous donne d’accueillir le don de Dieu entouré de tant d’autres.
Sacrement des malades
Tout sacrement est Rencontre du Seigneur.
Recevoir le sacrement des malades :
C’est le Seigneur qui se penche sur la personne malade ou porteuse d’un handicap.
C’est un signe de la tendresse de Dieu pour la personne qui souffre, un réconfort dans la maladie ou le handicap.
Un soutien dans l’épreuve.
L’onction des malades et un sacrement pour la vie.
A Nevers Bernadette était au service des malades.
Lourdes un lieu où servir. La première place est faite à celles et ceux qui souffrent de maladie, de handicap.
Servir est le signe de l’accueil que le ciel fait ici à la fragilité et aux souffrances des hommes. Les gestes du service font partie de la prière.
La parole de Dieu :
« Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur »
Toucher le Rocher
En longues files ils s’approchent du rocher pressentant le mystère d’une rencontre qui peut le saisir eux aussi , les guérir, les transformer.
Les uns ferment les yeux, les autres passent longuement la main sur le rocher, puis comme pour s’imprégner de la force de ce roc posent la main sur leur propre corps.
Contempler ou toucher le rocher c’est percevoir secrètement que le Christ est le roc sur lequel on est fondé, sur lequel on peut fonder aussi sa vie.
La parole de Dieu :
« je t’aime Seigneur ma force, Seigneur mon roc,
ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite »
